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Dizzy Gillespie par Dany Gignoux

Sélection

Dizzi gillespie photographies originales

DIZZY GILLESPIE PAR DANY GIGNOUX

Dizzy Gillespie, Montreux

1975 – Dany GIGNOUX

CHF 620.–

Photographies de Dany Gignoux
Texte de Luca Sabbatini

Dans l’aristocratie de la note bleue, dont la longue lignée inclut le «roi» King Oliver, le «duc» Duke Ellington ou le «comte» Count Basie, Dizzy occupe le rôle du fou, du bouffon espiègle qui n’hésite pas à renverser l’ordre établi par son irrévérence.

Trompettiste étourdissant, musicien aussi brillant que fantasque, Dizzy Gillespie est passé à la postérité du jazz aussi bien pour ses qualités musicales que pour sa personnalité de showman hors du commun.

Dizzy Gillespie, San Remo

1990 – Dany GIGNOUX

CHF 250.–

Cab Calloway, Cecil Mc Bee & Dizzy Gillespie, New York

1988 – Dany GIGNOUX

CHF 190.–


Né en Caroline du Sud, John Birks Gillespie (1917-1993) s’initie à la trompette avec son père, maçon de jour et band-leader amateur de nuit. Quand ce dernier décède, en 1927, le jeune garçon poursuit ses études coûte que coûte, d’abord en autodidacte, puis dans une école de musique pendant deux ans. A peine adolescent, le voilà déjà sur les routes, en quête d’un statut de musicien professionnel. Dès la fin des années 30, sa réputation fait le tour des clubs et les engagements importants se multiplient: le trompettiste joue dans les orchestres de Cab Calloway, Ella Fitzgerald, Billy Eckstine…

Avec ses facéties scéniques, ses joues gonflées comme des ballons quand il souffle dans sa trompette, il est tout naturellement surnommé par ses pairs… Dizzy. En français: étourdi, écervelé, qui fait tourner la tête, qui donne le vertige. Rarement, dans l’histoire du jazz, sobriquet aura paru aussi approprié. Car le vertige musical devient sa signature au début des années 40, lorsqu’il participe aux légendaires jam sessions du club new-yorkais Minton’s Playhouse où, jusqu’au bout de la nuit, sa trompette déjantée rivalise d’imagination avec le saxophone alto de Charlie Parker. Riffs anguleux, intensité fiévreuse, tempi de folie: les deux musiciens font éclater le champ harmonique du jazz, inventent un nouveau langage aux fulgurances ébouriffantes. Le be-bop est né.

Dizzy Gillespie, Washington D.C.

1990 – Dany GIGNOUX

CHF 770.–

Dizzy Gillespie & Giovanni Hidalgo, Bobigny

1991 – Dany GIGNOUX

CHF 175.–


Plusieurs de ses compositions – A Night in Tunisia, Salt Peanuts, Woody’ n’ You… – deviennent instantanément des standards du jazz. Grand virage esthétique à la fin des années 40: Dizzy crée son propre big band, qui combine la virtuosité débridée du be-bop et l’irrésistible élan poly-rythmique du jazz afro-cubain, à grands renforts de congas et autres percussions latino-américaines.
C’est l’ère du «Cubop», selon l’expression de Dizzy.

Dizzy Gillespie, Washington D.C.

1990 – Dany GIGNOUX

CHF 320.–


Il adopte aussi son fameux «look» – béret, barbiche, lunettes à écailles –, qui influence toute une génération d’artistes, jusqu’aux «beatniks».

Il troque sa trompette droite contre un instrument au pavillon courbé à 45 degrés.

Ray Charles & Dizzy Gillespie, Montreux

1978 – Dany GIGNOUX

Vendu

Lorsque les grands ensembles ne font plus recette, le trompettiste brille dans des écrins plus réduits, où il prend sous son aile protectrice un tout jeune John Coltrane, puis le pianiste Lalo Schifrin, futur compositeur de la bande-son du film L’inspecteur Harry, qui devient son arrangeur attitré.

Dizzy Gillespie, Washington D.C.

1990 – Dany GIGNOUX

CHF 960.–

Dizzy Gillespie, Seville

1990 – Dany GIGNOUX

Vendu

Dizzy Gillespie & Miriam Makeba, Singen (D)

1991 – Dany GIGNOUX

CHF 240.–

DG & DG

DIZZY GILLESPIE & DANY GIGNOUX


Dany Gignoux prend ses premiers clichés du trompettiste en 1975, au Montreux Jazz Festival. La photographe est à l’orée de sa carrière, alors que Dizzy se trouve au sommet de la sienne, couvert de médailles et de titres honorifiques, ambassadeur officiel du jazz et de la culture états-unienne dans le monde entier.

Dizzy Gillespie, Washington D.C.

1990 – Dany GIGNOUX

CHF 370.–

Dizzy Gillespie, Montreux

1980 – Dany GIGNOUX

CHF 720.–


MONTREUX JAZZ FESTIVAL

Jusqu’aux années 90, Dany Gignoux le photographie régulièrement à Montreux, où le trompettiste officie aux réunions de stars mythiques (Ella Fitzgerald, Milt Jackson) et aux rencontres entre étoiles montantes du jazz (Wynton Marsalis, Randy Brecker), deux types d’événements que le festival affectionne particulièrement.

Dizzy Gillespie, Milt Jackson & Ella Fitzgerald, Montreux

1981 – Dany GIGNOUX

CHF 540.–

Wynton Marsalis, Hugh Masekela, Dizzy Gillespie, Randy Brecker et Jimmy Owens, Montreux

1987 – Dany GIGNOUX

CHF 340.–

James Morrison, Carmen McRae et Dizzy Gillespie, Montreux

1989 – Dany GIGNOUX

CHF 330.–

Dizzy Gillespie, Paris

1991 – Dany GIGNOUX

CHF 240.–


Dizzy apprécie les photos de celle qui partage les mêmes initiales que lui: une amitié se noue, la confiance s’installe, avec à la clé la liberté pour Dany Gignoux de suivre le trompettiste dans ses déplacements.

Dizzy Gillespie & Danilo Pérez, Lugano

1990 – Dany GIGNOUX

CHF 390.–

Dizzy Gillespie, Barcelona Palau de la Musica

1990 – Dany GIGNOUX

CHF 870.–

Dizzy Gillespie & Paquito D'Rivera, San Remo

1990 – Dany GIGNOUX

CHF 480.–

Dizzy Gillespie & Danilo Pérez, Seville

1990 – Dany GIGNOUX


De New York à Washington D.C., de Paris à Antibes ou Nice, au fil d’une tournée en Espagne, l’objectif de Dany Gignoux saisit le musicien sous toutes ses coutures: essayage d’une tenue de scène de style africain, visite de l’atelier de réparation de sa trompette, téléphone quotidien à son épouse depuis sa chambre d’hôtel, fête d’anniversaire, rencontre avec ses vieux amis Benny Carter et Hank Jones, pique-nique improvisé, et même… pause pipi au bord de la route!

Dizzy Gillespie, Huelva

1990 – Dany GIGNOUX

Dizzy Gillespie, Paris

1990 – Dany GIGNOUX

Dizzy Gillespie, Juan-les-Pins

1990 – Dany GIGNOUX

CHF 210.–

Dizzy Gillespie, Benny Carter, Hank Jones and Paquito D'Rivera, Washington D.C.

1990 – Dany GIGNOUX

CHF 180.–

Dizzy Gillespie, Granada-Saragossa

1990 – Dany GIGNOUX

CHF 185.–

Dizzy Gillespie, Washington D.C.

1990 – Dany GIGNOUX


Des coulisses à la scène, les photos de Dany Gignoux révèlent un géant de la musique à la joie contagieuse, à l’image de ce portrait iconique de Dizzy rigolant repris par Nikon dans une célèbre affiche publicitaire.


Le trompettiste décède en 1993; la même année, Dany Gignoux scelle leur amitié dans un magnifique livre de photographies qui réunit l’essentiel des clichés disponibles sur Photo123.ch.


Dizzy Gillespie at the Smithsonian Institute, Nikon

1990 – Dany GIGNOUX

CHF 290.–

Dizzy Gillespie & Clark Terry, Nice

1983 – Dany GIGNOUX

CHF 340.–

Dizzy Gillespie, Granada

1990 – Dany GIGNOUX

CHF 460.–

Dizzy Gillespie, San Remo

1990 – Dany GIGNOUX

Dizzy Gillespie, Paris

1990 – Dany GIGNOUX

CHF 460.–

Dizzy Gillespie, Paris

1990 – Dany GIGNOUX

CHF 630.–

Dizzy Gillespie, Barcelona

1990 – Dany GIGNOUX

CHF 620.–

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